Titre :
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Les guerres de mon père
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Auteurs :
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Colombe Schneck, Auteur
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Editeur :
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PARIS, FRANCE : Stock, 2018
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-234-08183-3
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Format :
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591 / 20
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Langues:
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Français
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Mots-clés:
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Autobiographie
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famille juive
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relation père/fille
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Avis du comité de lecture :
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Colombe Schneck livre ici une enquête sur son père Gilbert, médecin, né en 1932, mort à 58 ans alors qu’elle en avait 20, et sur ses grands-parents juifs de l’Europe de l’Est qui survécurent aux rafles pendant l’Occupation. Elle révèle les blessures qu'il a subies en tant qu’enfant juif caché en Dordogne, puis en tant qu’adolescent perdant son père assassiné en 1949, et enfin en tant que médecin obéissant aux ordres pendant la guerre d’Algérie. L’auteure consulte des archives, retrouve des témoins, mêle des souvenirs d’enfance, pour se défaire du poids de la filiation et tenter de mettre des mots sur les maux de sa famille. Vingt-cinq ans après la mort de son père, elle parvient enfin à se sentir digne d’être aimée, en osant affronter ce qu’il cachait, en se libérant d’un sentiment de honte liée à ce vécu familial. Son récit émouvant est un mélange de douceur et de rage, un voyage entre une histoire privée et l’Histoire collective. Lu par Dominique Jalliffier - BPT Valbonne
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Il était aimable, aimant, confiant, le chaînon optimiste d'une généalogie pourtant meurtrie d'exils, de drames et de silences. Solaire, mais comme secrètement voilé. Colombe Schneck (Dix-sept ans, NB avril 2015) s'interroge sur cet homme, son père tant chéri. Enfant traqué par les nazis, adolescent orphelin d'un père homosexuel assassiné, médecin confronté aux cruautés de la guerre d'Algérie, par politesse, peur, honte ou pudeur, il s'attache à occulter le tragique, à ne créer que des souvenirs heureux. La narratrice s'appuie sur des bases plutôt minces, celles de la mémoire sélective des proches, celles des dits et non-dits d'instances administratives médiocrement contributives. Sa vision manichéenne évolue au fil des pages. Le mal n'est plus le seul nazisme ciblé dans une longue litanie vindicative ou reconnaissante de noms livrés au tableau d'infamie ou à la fresque d'honneur. La frontière avec le bien apparaît plus subtilement poreuse. C'est un bémol apaisant pour l'auteure de cette fouille du mystère de l'envers des choses, parfois pesante et trop décousue, toujours filialement fervente. (C.R.P. et C.D.) (source : les-notes.fr)