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Titre : | Le Ghetto intérieur |
Auteurs : | AMIGORENA Santiago H., Auteur |
Editeur : | Paris : P.o.l., 2019 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8180-4781-1 |
Format : | 190 / 21cm |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Exil, Juif, Shoah |
Avis du comité de lecture : |
Roman français : Santiago AMIGORENA, « LE GHETTO INTÉRIEUR », ( 3 *). C’est l’histoire d'un homme, Vicente, qui décide en 1928 de quitter le cocon familial, pour s'éloigner des siens et s'épanouir en tant qu'homme. Il émigre vers Buenos Aires, loin de l'Europe. Sur place, il fait la rencontre d'une jeune femme, Rosita, et ils ont très vite trois enfants en six ans de vie commune. En 1940, il commence à comprendre grâce aux lettres que lui envoie sa mère, aux articles dans les journaux et témoignages, que la Shoah a lieu. Au fil des mois, il s'enferme dans une mélancolie silencieuse qui résulte de la culpabilité qu'il éprouve à l'égard de sa mère et de son frère. Son désespoir est si intense qu'il décide de mettre fin à ses jours. Il est sauvé in extremis par sa femme Rosita qui lui annonce qu'elle est enceinte... Un livre qui parle d'un sujet mille fois traité. L'auteur a voulu parler du silence de son grand-père en relation avec la Shoah. Beaucoup de faits historiques, bien documentés mais il manque une âme à ce roman. Le silence du personnage est lourd et pesant. Égocentrisme du personnage principal. Peu d'intérêt pour nos lecteurs. Lu par Karima HAMMAMI, Juan les Pins |
Vicente Rosenberg a quitté la Pologne en 1928 pour Buenos Aires. Il a vingt-cinq ans, retrouve Ariel, un ami juif de Varsovie qui a également émigré avec toute sa famille. Vicente épouse Rosita, ils ont trois enfants et mènent une vie heureuse, la question juive est loin derrière lui. Sa mère lui écrit régulièrement ; il ne répond que rarement, jusqu'au jour où elle lui apprend la création d'un mur, celui du ghetto. Vicente sombre alors dans un mutisme total. Santiago H. Amigorena (Des jours que je n'ai pas oubliés, HdN janvier 2014) livre le regard de l’exilé. La vie dans les bons quartiers de Buenos Aires, entourés d'Argentins de souche ou immigrés, crée une atmosphère légère. Petit à petit, les lettres du pays quitté il y a longtemps, les nouvelles des journaux étrangers ravivent la judéité des personnages, le climat devient pesant. Femme et enfants ne parviennent pas à amorcer un dialogue. La hantise de la maladie, de la faim, des mauvais traitements dont la mère de Vicente peut être l'objet, l'incapacité à se rendre utile de si loin, sont obsédants. Ce roman du silence et de la culpabilité du grand-père de l'auteur saisit par son authenticité. (C.M. et J.D.) (source : les-notes.fr)
Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
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A0060615145 | R AMI G | Beaulieu-sur-Mer | Romans | Disponible |