Titre :
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le Livre des soeurs
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Auteurs :
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Amélie Nothomb, Auteur
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Editeur :
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Paris : Albin Michel, 2022
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-226-47636-4
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Format :
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193 / 22
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Langues:
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Français
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Mots-clés:
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mots
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pouvoir
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don
;
surdoué
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amour fraternel
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Avis du comité de lecture :
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Une histoire tendre mais difficile à croire, où l’absence totale d’amour et d’attention de ses parents, vont détruire la vie d’une enfant surdouée. Amélie nous expose le parcours de deux couples : les parents, Nora et Florent, unis par un amour exclusif et fusionnel et les deux sœurs inséparables : l’ainée, Tristane la discrète, pleine de sagesse, montre des talents improbables et Laetitia la téméraire, qui a cinq ans de moins est tout aussi brillante. C’est un conte étrange et attachant mais qui nous laisse en attente car il ne se passe pas grand chose au cours de toutes ces années. On y croise bien Bobette, la soeur de Nora, mère célibataire de quatre enfants, plutôt instable, et sa fille Cosette au destin tragique. Toutes deux idolâtrent Tristane. Certains fantômes viennent occuper l’espace, mais le récit est plutôt morne et, si on compatit sur les blessures morales de Tristane, dont ses parents jugeaient qu’elle était “une petite-fille terne”, son histoire est vite lassante. Hélas, ce roman est tout aussi terne et plutôt décevant. * Lu par Christiane KRASNOPOLSKI, BPT Cagnes-sur-Mer
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La venue d’une première enfant, Tristane, dans un couple toujours amoureux, comme au premier jour, après trois ans de mariage, ne change absolument rien pour les parents qui la négligent. La fillette, livrée à elle-même, reporte toute son affection sur sa petite sœur Laetitia dont la venue va bouleverser sa vie. Elle s’en occupe jour et nuit, lui inculque sa philosophie de la vie et lui voue un amour sans limites…
Amélie Nothomb (Premier sang, Les Notes septembre 2021) aime jouer avec les codes du conte avec une fantaisie débridée qui peut agacer. Dans ce nouvel opus, elle interroge une très vieille institution : la famille. À travers les destins croisés de ses quatre personnages, deux enfants et leurs parents, elle mesure les conséquences de deux parentalités dysfonctionnelles. La romancière égratigne le devoir pour une enfant d’être sage, de se taire, et dénonce l’éthique totalement négative qui en découle. Dans ce récit dont certaines outrances peuvent déranger, l’hymne à la sororité, seul à même de donner un sens à la vie de la bien nommée Tristane, est touchant. (A.K. et B.T.) "Les mots ont le pouvoir qu'on leur donne." Amélie Nothomb